L’ACT DEVIENT CONTRE-FEU, L’ALLIANCE CONTRE L’INDUSTRIE DU TABAC
7 millions de morts par an, 1,3 million d’enfants exploités dans les champs de tabac, 4 500 milliards de mégots disséminés dans la nature, etc. au regard de ses effets délétères sur notre santé, sur nos droits ou encore sur notre environnement, l’industrie du tabac n’a pas sa place dans notre société. Pourtant, pour préserver ses profits, elle continue son offensive en mettant sur le marché de nouveaux produits prétendument dits « à risque réduit ». Face à une industrie qui manipule pour entretenir son marché de l’addiction à la nicotine, l’ACT se renomme pour réaffirmer sa position de contre-lobby. En devenant « Contre-Feu, l’alliance contre l’industrie du tabac », l’association se présente comme un collectif aussi stratège et déterminé que le lobby qu’il cherche à faire tomber.
Contre-Feu, l’alliance qui fera tomber l’industrie du tabac
Il y a dix ans, plus d’¼ de la population française fumait encore quotidiennement, la publicité pour les produits de vapotage était toujours autorisée et il était encore possible de fumer devant les écoles. La mobilisation de la société civile et les politiques de santé publique ambitieuses (paquet neutre, prix du paquet à 10 €, généralisation des espaces sans tabac) ont permis de réduire significativement le nombre de fumeurs en France, notamment chez les jeunes : en 2024, seuls 3,1 % des adolescents âgés de 16 ans déclaraient fumer quotidiennement.
Pour autant, l’industrie du tabac ne cesse d’accroître ses profits. Tabac chauffé, cigarettes électroniques, sachets de nicotine, etc. pour entretenir son marché de l’addiction à la nicotine, elle multiplie la commercialisation de nouveaux produits présentés comme étant prétendument « à risque réduit » voire des « alternatives de santé publique ». En affirmant œuvrer désormais pour un « avenir sans fumée » ou en promettant de reléguer « la cigarette au musée », ces industriels changent de discours mais pas de stratégie : l’essentiel demeure de faire rentrer le plus tôt possible les jeunes dans l’addiction à la nicotine.
Partenariats avec des influenceurs, jeux-concours sur Instagram, campagnes d’échantillonnage lors de soirées étudiantes, stand sur les festivals de musique, etc., l’industrie du tabac recrute dès le plus jeune âge puisque, plus un cerveau est mis en contact tôt avec de la nicotine, plus il a des chances de rester accro toute sa vie.
Si ce combat a permis de récentes victoires, telles que l’interdiction des cigarettes électroniques jetables et la publication du décret interdisant les produits nicotiniques à usage oral, l’industrie du tabac ne recule devant rien pour préserver ses intérêts : alors que l’interdiction des sachets de nicotine devrait être appliquée en avril 2026, les cigarettiers ont tenté de relégaliser ces produits lors des discussions sur le PLF et PLFSS, ignorant délibérément les mesures de santé publique récemment adoptées.
Face à ce lobbying intense, l’ACT devient « Contre-Feu, l’alliance contre l’industrie du tabac » pour scander et clarifier sa mission : depuis plus de 30 ans, ce collectif de plus de vingt associations, mène un combat acharné contre l’industrie la plus mortifère au monde en révélant l’impact colossal de ses activités et de son lobby sur notre société et sur l’environnement.
Allumer un feu pour arrêter l’incendie, c’est littéralement le mode d’action de Contre-Feu. En dénonçant les agissements de l’industrie du tabac, l’association retourne ses armes contre elle et lutte face au lobby par le contre-lobby. Une nouvelle identité plus engagée qui a été réalisée par l’agence Productman.
« L’industrie du tabac et son lobby profite de nous tous. Il profite de l’addiction à la nicotine mais aussi de notre attachement à la liberté et à la convivialité. Contrairement au narratif trompeur des cigarettiers, fumer n’est pas une liberté, ni un choix, c’est une addiction savamment orchestrée par une industrie mortifère qui continue de déployer des trésors d’ingéniosité pour étendre son marché de l’addiction à la nicotine. », explique Marion Catellin, directrice de Contre-Feu. « Pour s’opposer aux mesures de santé publique, les cigarettiers ont aussi cherché à ringardiser leurs opposants en leur collant, en nous collant, une étiquette d’“anti-tabac”, moralisateurs et hygiénistes. Or, loin d’être anti-tabac ou anti-fumeur, nous sommes un collectif qui lutte contre la seule industrie au monde qui tue la moitié de ses consommateurs à travers les produits du tabac. Si cette industrie devait démarrer ses activités aujourd’hui en France, elle n’y aurait jamais été autorisée. Notre objectif est donc de mettre un terme aux activités de ces industriels abjects dont la société française ne veut plus. »
Une campagne de sensibilisation sigée A. Desplechin pour raconter le combat de Contre-Feu au grand public
Bien qu’il soit juste, ce combat est déséquilibré, à l’instar de David contre Goliath : chaque année, l’industrie du tabac génère plus de 51 milliards de chiffre d’affaires dans le monde. À Bruxelles, elle dépense plus de 20 millions d’euros en lobbying et emploie au moins 200 personnes pour défendre ses intérêts économiques au détriment de la santé. Pour faire tomber cette industrie mortifère, il faut s’allier
Dans sa nouvelle campagne de sensibilisation imaginée et conçue par Buzzman, Contre-Feu invite les fumeurs, non-fumeurs, vapoteurs, médecins, étudiants, lycéens, retraités, etc. à rejoindre son combat à travers une signature « Ils le diront à leurs proches. Pas à vous ».
Un spot de sensibilisation, signé par le renommé réalisateur Arnaud Desplechin, sera visible dans les tous les cinémas de France à partir du 12 novembre et ce, jusqu’au 5 décembre. Des déclinaisons de ce spot seront également diffusées sur les réseaux sociaux (Facebook, Instagram, TikTok, Twitch), en amont des émissions des sites replay (M6 et TF1) et sur les plateformes de streaming (Netflix et Prime).
Contact presse victoria.leiva@contre-feu.org